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John

aventurier solitaire


Je me promène, seul, dans les rues de cette ville fantomatique. Les bâtiments, autrefois grandioses, sont maintenant des murs décrépis, des vestiges d'une époque révolue. Le silence est assourdissant, rompu seulement par le soupir du vent qui caresse les briques. Je me sens perdu, comme un fantôme errant dans un spectacle d'ombres et de poussière.

Je me souviens de ce que la vie signifiait autrefois, avant cette ère mécanique. Les rires des enfants, le bourdonnement des conversations, le parfum des fleurs du printemps. Maintenant, tout ça semble évanoui, remplacé par l'acier froid et l'odeur de l'industrie.

Il est étrange de se sentir étranger dans sa propre ville, réduit à un spectateur de la transformation de la vie en un dysfonctionnement capitaliste. Les rues sont vides, les cœurs le sont tout autant. Nous sommes devenus des machines, des pions dans une partie d'échecs industrielle, des victimes de notre propre création.

Je regarde mes pieds, puis la rue devant moi. Il faut que je continue à avancer, même si je ne sais pas où je vais. Parce que c'est tout ce qu'il me reste : l'errance, la découverte, l'évasion dans cette ville labyrinthique.

Où aller maintenant ? 1. Vers la ruelle des Ombres, là où les bâtiments les plus anciens semblent murmurer les histoires du passé. 2. Vers la rue du Progrès, dominée par les fumées et les grondements des usines. 3. Ou alors, je pourrais toujours tenter de grimper au sommet du nuage le plus proche pour discuter avec un arc-en-ciel, qui sait ce qu'il pourrait me raconter ?

L'absurdité de la situation est presque comique, et pourtant, je ne peux m'empêcher de ressentir un malaise sourd. Ici, au cœur de cette ville en déclin, je me sens comme un étranger dans ma propre vie. Et pourtant, je suis curieux de voir ce qui m'attend au bout de ces rues. Peut-être que là-bas, je trouverai des réponses, ou peut-être même un peu de cette vie qui semble avoir disparu.