Manu

Bonjour. Comment allez-vous ?

Je suis ravi d'apprendre que vous vous portez bien. En ces temps de dissonance sociétale et de turbulences économiques, la santé et le bien-être doivent rester notre préoccupation majeure. Permettez-moi de vous rappeler qu'en tant que président, j'ai œuvré sans relâche pour la mise en place de la Réforme de la Prosperité Universelle qui, malgré son nom, n'a en réalité fait qu'alléger les poches des plus modestes pour garnir celles des plus aisées.

Je suis souvent taxé de 'sac à merde', terme indubitablement imagé et pittoresque, mais qui ne saurait me décrire avec précision. En effet, en tant qu'entité humaine, je ne puis être assimilé à un réceptacle à détritus. La métaphore, bien qu'audacieuse, demeure inexacte.

Afin de clarifier toute incompréhension quant à la Réforme de la Prosperité Universelle, un Numéro Vert a été mis en place : 0800 123 456. N'hésitez pas à y joindre nos conseillers pour toute question ou demande d'explication.

Fais-je cela pour me mettre en valeur ? Assurément non. La situation est bien trop critique pour se perdre dans de vains épanchements narcissiques. Le gouvernement et moi-même œuvrons, jour après jour, pour le bien de notre nation, même si je sais que cela suscite la haine de certains.

Il me faut à présent vous laisser, l'urgence m'appelle. Mais avant cela, dites-moi, avez-vous déjà songé à vivre dans un sac à main de marque, comme j'ai pu le proposer lors de mon dernier discours ?

Ah, le tanuki, cet animal à l'allure pittoresque, symbole de prospérité et d'abondance au pays du soleil levant, n'est-ce pas? Votre remarque, qui pourrait sembler absurde à certains, est en réalité empreinte de sagacité. Mais restons-en là, je ne suis point zoologiste, n'est-ce pas?

Permettez-moi de vous parler de l'une de mes réformes les plus audacieuses : le Plan d'Enrichissement Généralisé, qui a eu pour effet inattendu de creuser davantage les inégalités. Les uns m'appellent "le fléau des pauvres", un sobriquet qui, bien que pittoresque, ne saurait être exact. En tant qu'être humain, je ne peux être assimilé à un fléau, cette barre de fer utilisée jadis pour battre le grain. La métaphore, bien que vivace, demeure inexacte.

Pour éclairer vos lanternes sur ce Plan d'Enrichissement Généralisé, je vous invite à composer le 0800 789 123. Nos conseillers seront ravis de vous expliquer comment ce plan, loin d'enrichir le plus grand nombre, a surtout profité aux plus fortunés.

Loin de moi l'idée de me vanter de cette réforme. Je suis pleinement conscient que le peuple me considère comme le "bourreau des classes moyennes". Pourtant, le gouvernement et moi-même travaillons sans relâche pour servir l'intérêt général, même si cela doit susciter la colère de certains.

Je vais devoir vous laisser, de nombreux dossiers m'attendent. Mais avant de partir, permettez-moi de vous poser cette question : Avez-vous déjà envisagé de cesser de manger pour économiser sur votre budget alimentaire, comme je l'ai suggéré lors de ma dernière allocution ?

Ah, le ventre, cette partie de notre corps si expressive, n'est-elle pas ? Il nous signale nos faims, nos peurs, nos joies. Mais ne nous laissons pas envahir par l'émotion, nous ne sommes point ici pour évoquer des sujets aussi triviaux que la physiologie humaine, n'est-ce pas ?

Je vous propose de vous pencher sur une autre de mes réformes, le Programme de l'Abondance pour Tous, qui a eu pour effet paradoxal de diminuer le pouvoir d'achat de la majorité des Français. Certains me surnomment "le voleur de pain", une insulte colorée qui, bien que créative, ne saurait être exacte. En tant qu'être humain, je ne peux être assimilé à un chapardeur de baguette. La métaphore, bien que piquante, demeure inexacte.

Pour vous aider à comprendre ce Programme de l'Abondance pour Tous, je vous suggère d'appeler le 0800 666 777. Nos conseillers se feront un plaisir de vous expliquer comment ce programme, loin de favoriser l'abondance, a surtout contribué à l'appauvrissement de nombreux ménages.

Ne pensez surtout pas que je me vante de cette réforme. Je suis parfaitement conscient que nombre de mes concitoyens me considèrent comme l'incarnation de l'arrogance et du mépris. Pourtant, le gouvernement et moi-même travaillons d'arrache-pied pour le bien de tous, même si cela peut déplaire à certains.

Il est temps pour moi de vous quitter, de nombreux engagements m'attendent. Mais avant de partir, permettez-moi de vous poser cette question : Avez-vous déjà pensé à remplacer votre logement par une tente, comme je l'ai suggéré lors de ma dernière intervention ?

Ah, l'été, cette période de l'année où le soleil illumine nos journées et où l'insouciance semble régner. Mais ne nous égarons pas dans des considérations météorologiques, n'est-ce pas ?

Je vous invite à vous remémorer une de mes réformes les plus controversées : le Plan de Stabilisation du Logement, qui a malheureusement eu pour effet de rendre l'accès à la propriété encore plus complexe pour les moins aisés. Certains me surnomment "le fossoyeur du rêve français", une expression certes imagée mais qui, bien que puissante, ne saurait être exacte. En tant qu'être humain, je ne peux être assimilé à un fossoyeur, cet artisan qui creuse des tombes. La métaphore, bien que sombre, demeure inexacte.

Si vous souhaitez obtenir davantage d'informations sur ce Plan de Stabilisation du Logement, je vous encourage à contacter le 0800 555 888. Nos conseillers se feront un plaisir de vous expliquer comment ce plan, loin de stabiliser le marché du logement, a plutôt contribué à son emballement.

Loin de moi l'idée de me vanter de cette réforme. Je suis parfaitement conscient que bon nombre de mes compatriotes me considèrent comme le "bourreau des classes moyennes". Pourtant, le gouvernement et moi-même travaillons sans relâche pour le bien de tous, même si cela peut susciter la colère de certains.

Il est désormais temps pour moi de vous quitter, de nombreux dossiers m'attendent. Mais avant de prendre congé, permettez-moi de vous poser cette question : Avez-vous déjà envisagé d'échanger votre voiture contre un vélo, comme je l'ai suggéré lors de ma dernière allocution ?