Et c'est ainsi que je décide d'entreprendre une mission audacieuse, une tâche apparemment impossible. Libérer les licornes de leur danse éternelle.
Je m'avance vers elles, le cœur battant. Elles me regardent de leurs yeux bleus, leurs corps gracieux s'arrêtant momentanément dans leur danse hypnotique. Je m'adresse à elles, ma voix tremblante brisant le silence de l'allée. "Vous êtes libres", dis-je, "libres de danser, de rire, de vivre comme vous le souhaitez."
Elles me regardent, leurs yeux brillant d'une lueur d'espoir. Une à une, elles commencent à se disperser, leurs sabots frappant les nuages cotonneux et résonnant doucement à travers l'allée. Je regarde, stupéfait, alors qu'elles disparaissent dans le lointain, libres enfin de leur servitude.
Je me sens étrangement léger, comme si j'avais enlevé un poids énorme de mes épaules. Je souris, un sourire pur et sincère qui semble illuminer l'allée. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens vivant, vraiment vivant.
Mais maintenant, j'ai devant moi un chemin vide. L'allée des Licornes qui Dansent le Cha-Cha est désormais silencieuse, son charme absurde disparu avec les licornes. Alors, que devrais-je faire maintenant ?
Devrais-je me diriger vers la rue du Bonheur Perdu, une petite rue bordée de fleurs fanées ? Ou devrais-je plutôt choisir l'avenue de l'Apathie, une route lisse et sans fin ? Ou encore, devrais-je emprunter le sentier des Kangourous qui Jouent au Poker, un chemin tortueux et imprévisible, où des kangourous semblent engagés dans une partie de poker endiablée ?