Je me promène dans les rues de cette ville imaginaire, le cœur empli de mélancolie. Les bâtiments se dressent autour de moi, majestueux mais vides. Les écrans publicitaires clignotent, vantant des produits que personne n'achète plus. "Le dernier smartphone, un écran plus grand pour une vie plus petite," clame l'un d'entre eux. Je ris, un rire amer, qui résonne dans le vide ambiant.
Les rues, autrefois vibrantes de vie, sont maintenant silencieuses. Les gens se sont enfermés dans leurs maisons, préférant le confort du virtuel à la dure réalité. J'erre sans but, un fantôme dans un monde qui a oublié comment vivre. Les arbres, autrefois luxuriants, sont maintenant des squelettes dépouillés de toute verdure, seulement bons à servir d'antennes pour les réseaux sans fil.
Je longe une allée bordée de magasins à l'abandon, leurs vitrines brisées reflétant mon reflet solitaire. Un rat traverse la chaussée, indifférent à ma présence. Il disparaît dans un trou au pied d'un vieil édifice. "Même les rats ont un chez-soi," je murmure pour moi-même.
Je suis à un carrefour. Trois directions s'offrent à moi. À ma gauche, la rue du Progrès, alignée de tours de verre et d'acier, symboles dérisoires de notre soif insatiable de croissance. À ma droite, l'avenue du Passé, parsemée de vieilles bâtisses, témoins silencieux d'un temps révolu. Et devant moi, le boulevard des Rêves Brisés, où chaque pas résonne comme un écho de nos désillusions.
Ou, je pourrais aussi choisir de suivre le rat. Peut-être a-t-il un fromage en or caché dans son terrier. Qui sait ce qui nous attend dans ce monde absurde?
- Prendre la rue du Progrès.
- Emprunter l'avenue du Passé.
- S'aventurer sur le boulevard des Rêves Brisés.
- Suivre le rat à la recherche de son hypothétique fromage en or.